Lorsque la pandémie de la COVID-19 a frappé, Scotia Kauppi, propriétaire de Sweet Cherry Spa à Thunder Bay, savait qu’elle pouvait passer son temps à stresser à l’idée de perdre son entreprise ou qu’elle pouvait plutôt investir du temps à améliorer ses affaires. C’est cette deuxième option qu’elle a choisie, ce qui a porté ses fruits. Son ingéniosité, sa capacité à s’adapter au changement et son utilisation efficace de la technologie lui ont permis de stimuler l’intérêt de ses clientes et de maintenir son entreprise à flot durant une période où de nombreux autres salons de beauté ont été contraints de fermer leurs portes.
Mme Kauppi a toujours été prête à tirer parti de la technologie dans le cadre de ses activités commerciales et stratégies de marketing. « Il faut adopter la technologie, car vos clients vont aimer », dit-elle. Lorsque la pandémie a forcé son entreprise à changer et à s’adapter, elle savait que la technologie jouerait un rôle clé pour aider son spa à survivre à la récession. Or, Mme Kauppi avait besoin de fonds pour mettre en œuvre efficacement son plan. Aussi, lorsqu’elle a découvert la Subvention pour l’optimisation en matière de numérique de Digital Main Street (DMS), elle a été enthousiasmée par l’occasion qui s’offrait à elle. Ce programme offre aux petites entreprises brique et mortier une évaluation numérique, une formation en ligne et une subvention de 2 500 $ pour mettre en œuvre leur Plan d’optimisation en matière de numérique.
Mme Kauppi s’est inscrite au programme, a suivi les modules de formation en ligne et a présenté une demande de subvention qui a été acceptée. Forte des nouvelles connaissances acquises grâce à DMS et à la Subvention pour l’optimisation en matière de numérique, Mme Kauppi s’est mise à élaborer des stratégies qui aideraient non seulement son entreprise de soins de beauté à affronter la pandémie, mais la placerait dans une position pour qu’elle puisse réussir après. « La subvention m’a permis de faire les choses que j’avais un peu remises à plus tard […] de sorte que lorsque je reviendrai, je pourrai revenir en force », explique Mme Kauppi.
La propriétaire savait qu’elle devait maintenir une relation avec sa clientèle pendant la fermeture. L’une des premières choses qu’elle a faites a été d’acheter un nouvel ordinateur portatif doté d’un système d’exploitation à jour compatible avec les applications nécessaires à la mise en œuvre de son Plan d’optimisation en matière de numérique. Armée de ce nouvel ordinateur aux capacités améliorées, Mme Kauppi s’est abonnée à Twitch, un service interactif de diffusion en direct de contenu couvrant la pratique de jeux vidéo, le divertissement, le sport, la musique et plus encore. L’application compte un nombre croissant de créateurs de contenu sur le maquillage et la beauté qui diffusent des tutoriels en direct à un public mondial captif. Mme Kauppi est une talentueuse artiste qui peut créer des motifs complexes sur des ongles. Ses clientes l’ont suivie pendant qu’elle diffusait en direct son processus de création. Selon elle, c’était une excellente façon de garantir que son entreprise demeurait dans l’esprit de ses clientes existantes et même d’attirer une nouvelle clientèle. Elle a également généré un flux de revenus grâce au programme d’affiliation de Twitch qui permet aux diffuseurs qualifiés de monétiser leur chaîne au fur et à mesure que leur public prend de l’ampleur. Selon Mme Kauppi, ces revenus sont « minuscules », mais pour une entreprise de produits de beauté en pleine pandémie, chaque sou compte.
Mme Kauppi a également investi dans des logiciels pour l’aider à suivre les règlements qui changeaient constamment en raison des pics et des vallées continus de la pandémie. Elle s’est inscrite à un compte payant dans Fresha, le logiciel de réservation pour le salon, afin de mieux communiquer les changements de rendez-vous à ses clientes. Elle a également commencé à vendre des chèques-cadeaux, ce qui a contribué à maintenir son entreprise en vie alors que la pandémie faisait rage.
Une fois que Mme Kauppi avait mis en place une nouvelle stratégie pour gérer les relations avec ses clientes pendant la pandémie, elle a concentré ses efforts sur l’avenir de son entreprise. Puisqu’elle voulait que cette dernière soit plus fructueuse que jamais après la pandémie, elle est déménagée dans un nouveau local beaucoup plus grand. Elle a affecté une partie des fonds qu’elle a obtenus dans le cadre de la subvention dans une campagne de publicité qui comprenait une séance de photos de cet espace. Afin de respecter les règlements provinciaux, Mme Kauppi a dû limiter le nombre de personnes qui participeraient à la séance, ce qui signifiait qu’il n’y aurait pas de mannequins vivants. Elle a trouvé une solution très créative en choisissant un squelette comme cliente de rechange. « J’ai trouvé ça hilarant et très conforme à la marque », dit-elle en riant, faisant référence au décor d’inspiration gothique et punk-rock de l’entreprise. Elle a utilisé les nouvelles photos pour mettre à jour ses comptes de médias sociaux, son profil Google My Business et le site Web de son entreprise.
Aujourd’hui, le Sweet Cherry Spa est de nouveau opérationnel. Mme Kauppi et son équipe servent la clientèle dans leur nouveau local. Le spa récolte les fruits du travail effectué pour préparer l’entreprise à la réussite après la pandémie. Mme Kauppi se dit reconnaissante que le programme de Subvention pour l’optimisation en matière de numérique ait pu aider à transformer tant d’entreprises comme la sienne qui luttaient pour rester à flot pendant une période particulièrement difficile.
