Jacqui Verellen est directrice et copropriétaire de la Verellen Music Academy. Sa passion est de rendre la musique amusante pour ses élèves. Selon elle, il est plus propice à l’apprentissage d’adopter une expérience interactive et motivante qu’une seule approche rigide.

Lorsque Mme Verellen a ouvert son académie de musique pendant la pandémie de la COVID‑19, elle a dû trouver un moyen de transposer son approche à la musique à l’apprentissage en ligne. Elle s’est vite rendu compte qu’elle avait du pain sur la planche. « Le plus difficile était de m’assurer que les plus jeunes pouvaient suffisamment bouger, car si les activités musicales ne comprenaient pas assez de mouvements, ils s’en désintéresseraient », explique-t-elle. Après quelques erreurs et échecs, l’académie a trouvé ses repères pour l’enseignement en ligne en incorporant le mouvement et des éléments interactifs, comme des vidéos, dans la structure de ses cours.

Il fallait ensuite convaincre les parents. Environ six mois après le lancement de son entreprise, Mme Verellen a pris connaissance de la Subvention pour l’optimisation en matière de numérique de Digital Main Street par l’entremise de Myrtle Donnipad, conseillère auprès des jeunes entrepreneurs et entrepreneuses au WindsorEssex Small Business Centre. Cette initiative offre aux petites entreprises brique et mortier une évaluation numérique, une formation en ligne et une subvention de 2 500 $ pour mettre en œuvre leur Plan d’optimisation en matière de numérique. C’était exactement ce dont l’académie de musique avait besoin. « Il y avait beaucoup de bonnes idées sur la façon de commercialiser l’entreprise, ce qui nous a été très utile. Certains conseils nous ont rafraîchi la mémoire sur des aspects du marketing sur lesquels nous devions travailler davantage. D’autres parties de la formation nous ont donné de nouvelles idées passionnantes », explique Mme Verellen.

Au cours de sa formation en ligne auprès de Digital Main Street, la propriétaire de l’académie a découvert les publicités Facebook comme moyen de promouvoir son entreprise dans les médias sociaux. Elle était enthousiaste à l’idée d’investir une partie des fonds obtenus grâce à la subvention dans ce canal pour voir ce que ça pouvait faire pour son entreprise. Mme Verellen s’est intéressée à Facebook plutôt qu’à d’autres plateformes de médias sociaux en raison de la démographie de ses utilisateurs. « Je pense que beaucoup de parents et de grands-parents ont des comptes Facebook », dit-elle. Et avec la diminution du nombre de personnes qui quittaient leur domicile à cause de la pandémie, elle savait qu’elle pourrait atteindre son public cible avec les canaux numériques, ainsi que ses affiches matérielles.

Son investissement dans le marketing numérique a porté ses fruits grâce à un suivi minutieux du rendement des publicités de l’entreprise. « Nous avons pu […] définir […] avec les analyses, ce qui fonctionne, ce qui intéresse le plus les gens, puis nous avons limité le nombre d’annonces à celles qui étaient les plus efficaces », précise-t-elle. Mme Verellen a vite réalisé que les photographies originales étaient bien plus performantes que les photos d’archives. « Les gens veulent voir de vrais visages, ils veulent savoir qu’ils sont invités dans une vraie communauté. […] C’est juste, je ne sais pas, ça touche plus le cœur de voir de vraies personnes ensemble », affirme-t-elle.

Forte de ce constat, Mme Verellen a investi le reste de sa subvention dans la création d’un contenu plus original pour les canaux de marketing numérique payants et organiques de l’académie de musique. Elle a embauché un photographe pour photographier les récitals et les cours et établir une banque de photos pour l’entreprise. Elle a utilisé ces photos pour promouvoir dans Facebook son produit d’appel le plus populaire: l’offre d’un cours gratuit. Une fois que les parents et leurs enfants avaient eu l’occasion de découvrir les activités d’apprentissage dynamiques et interactives que Mme Verellen offrait en ligne à ses élèves, la plupart d’entre eux se convertissaient et décidaient de s’inscrire.

Le contenu original est également partagé dans les différents comptes de médias sociaux de l’académie. Les publications sur ce qui se passe dans les coulisses à l’académie ont aidé la directrice à développer un sentiment d’appartenance à la communauté auprès de ses familles clientes, en plus de mettre en valeur son entreprise auprès de parents potentiels.

Aujourd’hui, Mme Verellen estime que les publicités Facebook attirent environ 90 % de ses futurs clients. Tandis que l’entreprise rétablit son modèle d’apprentissage en personne, elle rencontre maintenant pour la première fois les élèves qu’elle ne connaissait que virtuellement. Mme Verellen affirme que l’expérience a été incroyablement gratifiante. « Je suis très reconnaissante à la province d’accorder des subventions pour permettre aux gens de vivre leur passion, mais aussi d’y joindre d’autres personnes. J’ai vraiment l’impression que les membres de la communauté que nous construisons […] avaient besoin de musique dans leur vie. »

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