Patricia Sheppard dirige Small Hooves, Big Hearts, un programme de thérapie équine situé à Kawartha Lakes, en Ontario. Elle a un point de vue unique sur les subventions accordées aux entreprises. Elle est d’avis que le processus de demande de subvention est un précieux exercice en soi. « L’argent, c’est bien, mais […] une demande de subvention devrait toujours vous permettre d’en apprendre davantage sur votre entreprise », dit-elle.

Mme Sheppard demande de cinq à dix subventions par an et se concentre sur les éléments fondamentaux de son entreprise, comme la détermination de sa clientèle cible et la conception de sa marque. Le programme de subventions pour l’optimisation en matière de numérique de Digital Main Street lui a permis d’approfondir ses connaissances sur son entreprise et d’élaborer une stratégie sur la façon de mieux service sa clientèle et sa collectivité. Ce programme offre aux petites entreprises brique et mortier une évaluation numérique, une formation en ligne et une subvention de 2 500 $ pour mettre en œuvre leur Plan d’optimisation en matière de numérique.

Il n’est donc pas étonnant étant donnée l’approche de Mme Sheppard aux affaires qu’elle comprenne la valeur des aspects éducatifs du programme de subventions. « Il faut apprendre beaucoup de choses avant de pouvoir déposer une demande de subvention, ce qui nous a aidés à définir un plan », explique-t-elle. Lorsque le temps est venu d’investir sa subvention, elle était prête.

La formation que Mme Sheppard a suivie auprès de Digital Main Street (DMS) l’a aidée à prendre conscience de la saturation de l’espace dans la sphère du marketing numérique. Au lieu de voir ça comme un obstacle, Mme Sheppard y a vu une occasion. En définissant clairement le profil de la clientèle cible de son entreprise, elle serait mieux à même d’éliminer le bruit et de créer des soutiens en marketing qui s’adressent directement à ce public. Elle s’est donc mise à la tâche de définir sa cliente type, c’est-à-dire de créer une représentation semi-fictive de la cliente idéale de Small Hooves, Big Heart. Mme Sheppard a fait appel à un professionnel du marketing numérique pour l’aider dans cette démarche. « C’était vraiment génial », dit-elle, « Il a été capable de dire : “D’accord. Bessie a 77 ans. Voici pourquoi elle se sent attirée par votre ferme ». De cette façon, lorsque nous racontons notre histoire, nous faisons en sorte de nous adresser directement à Bessie ». Tout a été défini : l’histoire de la vie de Bessie, ce qu’elle aime et n’aime pas. Ce niveau de spécificité a été extrêmement utile à l’entreprise.

Armées d’un profil client détaillé, Mme Sheppard et son équipe ont travaillé à la création d’un contenu adapté à « Bessie ». Small Hooves, Big Hearts est actif sur Facebook, Instagram, Twitter et même TikTok. Mme Sheppard suit l’évolution des médias sociaux et s’intéresse à la façon dont TikTok a popularisé un mouvement en faveur d’un contenu plus dépouillé et plus réel. « Je pense que les gens sont de nouveau prêts pour ça. Je pense que nous sommes passés par le […] le monde de la fantaisie pendant un petit moment avec Instagram, […] mais je pense que les gens sont prêts à voir le réel et le cru de nouveau », affirme-t-elle.

C’est pourquoi Small Hooves, Big Hearts a une stratégie de création de contenu à plusieurs volets adaptée à la plateforme sur laquelle il sera publié. Mme Sheppard a investi une partie des fonds qu’elle a reçus dans le cadre de la Subvention pour l’optimisation en matière de numérique dans des photographies professionnelles de qualité pour son site Web et son compte Instagram. Pour TikTok, elle a fait appel à ses élèves pour gérer le compte et partager des moments capturés en coulisses par les caméras des téléphones intelligents. Qu’il s’agisse d’une image haute résolution ou d’une simple vidéo sur iPhone, le contenu a été créé en pensant à « Bessie ».

La stratégie qui a été élaborée pour les médias sociaux trouve écho auprès du public cible, mais elle a également un effet positif à l’interne. Mme Sheppard considère que, grâce à son compte TikTok, elle peut prendre contact avec la nouvelle génération et maintenir une longueur d’avance. Elle accueille favorablement le point de vue des jeunes membres de son équipe, reconnaît la valeur qu’ils apportent et s’efforce de les garder motivés au sein de l’entreprise. « Vous pouvez être la meilleure personne au monde dans les affaires, vous pouvez gérer les chiffres à la perfection, vous pouvez équilibrer les comptes de manière phénoménale, mais si vous ne vous occupez pas de l’aspect marketing et de la façon dont vous communiquez avec vos clients, vous ne faites que courir après votre queue », dit-elle.

Motivée par les résultats de son programme de thérapie équine sur les populations avec lesquelles elle travaille, il est clair que Mme Sheppard pense à l’avenir. Elle dit qu’elle se doit à elle-même, à son entreprise et à son équipe de rester à la fine pointe de la technologie et de planifier pour l’avenir. La subvention pour l’optimisation en matière de numérique de DMS aide les entreprises comme Small Hooves, Big Hearts à se préparer à la réussite et à la longévité. Comme le souligne Mme Sheppard, les fonds ne sont qu’un morceau du casse-tête : « Je pense que chaque propriétaire d’entreprise, même s’il n’a pas besoin de la subvention, devrait quand même en faire la demande parce qu’il en apprendra davantage sur son entreprise. »

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