L’entreprise

Darlene Hartung est une artiste primée qui se spécialise dans l’hyperréalisme. Elle utilise des crayons pour créer des dessins réalistes et hyperdétaillés qui sont tellement élaborés qu’ils ressemblent à des photos. Ses travaux sont exposés de façon permanente à l’hôpital Grand River à Kitchener, à l’hôpital Homewood à Guelph, à l’hôpital Princess Margaret à Toronto et au siège social de la Sun Life à Waterloo. Son entreprise, An Artist For Hire, offre des portraits personnalisés d’enfants, d’animaux de compagnie et de maisons. Elle aime aussi partager ses connaissances et son amour du dessin avec d’autres artistes et offre des cours de dessins individuels et en groupe dans des écoles et des foyers de retraite.

Le défi

En 2020, l’entreprise de Mme Hartung a été durement touchée par la pandémie. Bien qu’elle ait eu de nombreuses commandes d’alignées, elle devait annuler ses cours en personne. Un de ses principaux clients était une résidence pour personnes âgées qui a rapidement été forcée à se confiner. « Ils ne pouvaient organiser aucune animation. Ils ne pouvaient recevoir aucun visiteur. Et la dame qui devait s’assurer que les résidents demeuraient actifs et stimulés n’en pouvait plus. Elle m’a donc demandé s’il y avait une façon d’offrir le cours en ligne », explique l’artiste.

En tant qu’artiste, Mme Hartung n’avait jamais eu à exploiter la technologie dans le cadre de ses activités professionnelles. Mais pour garder An Artist for Hire en vie durant le confinement, il fallait trouver des façons de continuer à offrir des cours. Elle avoue que ses premières tentatives à offrir des cours en ligne ont été un défi : « Je prenais le dessin, je le mettais devant mon ordinateur et je devais dessiner à l’envers. C’était assez compliqué. » Mme Hartung s’est donc mise à la recherche d’une meilleure façon d’offrir ses cours en ligne.

La solution

Heureusement, la réponse aux problèmes techniques de l’artiste était à portée de main. « Je suivais un cours de marketing avec la région de Halton et un des modules portait sur les subventions », explique-t-elle. C’est à ce moment-là que Mme Hartung a pris connaissance de la subvention pour l’optimisation en matière de numérique de Digital Main Street. Cette initiative offre aux petites entreprises brique et mortier une évaluation numérique, une formation en ligne et une subvention de 2 500 $ pour mettre en œuvre leur Plan d’optimisation en matière de numérique.

« Grâce à la subvention, je suis devenue une experte de la technologie », affirme Mme Hartung en riant. Au moyen des fonds reçus par l’intermédiaire de la subvention, elle s’est acheté de nouvelles caméras vidéo et plusieurs trépieds pour lui permettre de diffuser trois différentes vidéos à ces élèves. Un appareil focalise sur l’œuvre à dessiner, une autre sur ce que dessine l’artiste et la troisième est fixée sur son visage pour qu’elle puisse parler à ses élèves et faire des commentaires sur leur travail. Mme Hartung est d’avis que les appareils ont grandement amélioré l’expérience d’apprentissage pour ses élèves.

Principaux livrables

  • Demande et obtention d’une subvention pour l’optimisation en matière de numérique de Digital Main Street en août 2022.
  • Choix, achat et installation de caméras et de trépieds supplémentaires.
  • Recherche d’un logiciel qui permettait de diffuser trois prises d’angles simultanément, achat du logiciel (VDO Ninja) et installation.
  • Embauche d’un concepteur de sites Web et briefing sur les nouveaux cours offerts en ligne.
  • Rédaction du texte pour le site Web et conception d’une nouvelle page d’accueil pour promouvoir les cours en ligne.

Le résultat

Mme Hartung dit que ces nouveaux cours virtuels ont transformé son entreprise de façon extraordinaire.

  • Marché accru. Grâce à ses cours en ligne, le marché cible de MmeHartung n’est plus limité par la géographie. Elle a maintenant des élèves au Connecticut, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
  • Plus grande souplesse. L’artiste aime bien pouvoir travailler de n’importe où : « Je peux transporter tout ce que j’ai acheté avec l’argent de la subvention. Parfois j’enseigne à partir du studio, et parfois j’enseigne à la maison. »
  • Augmentation du revenu. Avant le lancement de ses cours en ligne, 90 % du chiffre d’affaires d’An Artist For Hire provenait de commandes. Ses cours génèrent maintenant environ 75 % des recettes de l’entreprise, ce qui représente une « augmentation considérable» du revenu de l’artiste.

Prochaines étapes

Mme Hartung souhaite maintenant continuer à développer les cours virtuels offerts par son entreprise et se dit extrêmement reconnaissante du programme de la subvention pour l’optimisation en matière de numérique. « Sans la subvention, je n’aurais jamais été en mesure de me payer les caméras et tous les autres éléments nécessaires pour que ça fonctionne », explique-t-elle. « Je gagne en fait un très bon revenu grâce à l’enseignement. C’est sans aucun doute un changement positif. »

English version – https://obiaa.com/case-studies/mastering-art-in-the-digital-realm-how-an-artist-for-hire-transformed-their-business-with-virtual-education/

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